De l'usage du mot autiste

Certains refusent l'usage du mot autiste pour les personnes dominantes qui s'avèrent incapables de répondre de manière adéquate aux préoccupations de ceux qu'elles dominent. Ce refus ce fonderait notamment sur le fait que ces dominants incapables de communiquer ne seraient pas comme les vrais autistes victimes d'une maladie mais d'une volonté d'ignorer le dominé.

Je ne suis pas du tout convaincu que les homme politiques qu'on dit autiste le soit volontairement ou du moins consciemment. Je crois au contraire qu'ils sont persuadés d'entendre et d'apporter les bonnes réponses.

C'est bien là tout le problème pour se faire entendre. Il y a un filtre de "classe" (dominants-dominés) qui rends le discours des dominés inaudible (in-entendable au sens impossibilité et non pas de non volonté) par les dominants. La représentation du réel des dominants n'étant pas le même que celle des dominés, le vocabulaire, le langage pour parler du réel n'est plus commun.

Ce qui manque cruellement c'est d'intercesseurs. Et c'est là que les autistes devraient accepter de ce faire aider. Encore faudrait-il qu'ils soient conscients de cette nécessité.

Les sociologues et philosophes (attention surtout pas les idéologue à la Finkielkraut ou autres polémistes à la BHL) sont bien plus utile à la politique que les économistes. Mais les dominants n'ont plus foi que dans ces derniers et leurs théories obscurantistes qui n'ont jamais su prévenir quoi que ce soi sauf à produire toujours plus d'inégalité, de désastres, de guerres et de crises sanitaires et environnementales.